mercredi 13 mai 2015

Investissement : les fonds de placement

Si vous êtes à la recherche d'un moyen d'investissement sécurisé sur le long terme, les fonds de placement est une des solides options à prendre en considération. Malgré les récents changements dans la place financière Suisse, les fonds de placement demeurent un moyen intéressant pour se constituer ou diversifier son patrimoine sur le moyen ou long terme.
 
Il existe divers catégories de fonds de placement dépendant de leur principal type d'investissement : les fonds en actions, les fonds immobiliers, les fonds obligataires, les fonds de diversification des actifs, les fonds du marché monétaire et les fonds en matières premières.
 
Les fonds de placement représentent un moyen sûr d'investissement en comparaison avec d'autres produits financiers pour plusieurs raisons. Dans le cadre d'un placement de capitaux dans des fonds de placement, un spécialiste de la gestion de fonds s'occupera de l'administration et du suivi de votre placement, en toute transparence et selon les lois en vigueur.
 
Investir dans des fonds de placement permet de nuancer, selon l'orientation que vous souhaitez donner à votre fonds,  les investissement dans différents marchés. Les fonds de placement représente un risque d'investissement contrôlé car l'argent de l'investisseur est protégé même en cas de faillite de la direction du fonds. Les activités d'investissement dans les fonds de placement sont également un des produits financiers les plus réglementés donc les investisseurs peuvent se rassurer qu'aucune transaction non réglementaire ne pourra être faite avec leur argent.
 
Que vous soyez un investisseur privé ou un client institutionnel, n'hésitez pas à contacter votre banque privée pour plus d'informations concernant les options proposées pour les fonds de placement qui pourraient être favorables à votre portefeuille. Les professionnels de la gestion de patrimoine vous proposeront sans aucun doute des offres hautement personnalisées, avec des perspectives intéressantes, qui correspondront à vos attentes selon vos objectifs de placement.

lundi 11 mai 2015

Les activités d'une banque privée

Les particuliers possédant un patrimoine important peuvent passer par des banques privées pour assurer la gestion de leur fortune. Une banque privée (private banking) peut soit être un organisme indépendant, soit la filiale d’une grande compagnie. Dans les deux cas, elles sont à même de gérer des actifs considérables pour leurs clients. Présentation du principe de la banque privée, et de son organisation interne.

Le fonctionnement d’une banque privée

Né en Suisse, le principe de la banque privée est de laisser des experts financiers gérer de gros portefeuilles et des patrimoines. Un seuil d’actifs minimal est demandé par les sociétés privées à leurs clients. Qu’elles soient autonomes ou liées à une banque commerciale, les banques privées assurent des activités de conseils, de choix en termes d’investissements, de placements financiers et de gestion du patrimoine. Les banques privées proposent aux clients qui les rejoignent une gestion sous mandat, afin de gérer en leur nom l’ensemble de leur portefeuille. Chaque conseiller au sein d’une banque privée compte peu de clients, avec lesquels il noue des relations privilégiées ponctuées de rendez-vous réguliers pour présenter l’évolution des actifs. Le gestionnaire soumet à son client des propositions d’investissement, à la fois pour l’achat d’actions, de biens immobiliers et d’œuvres d’art susceptibles de prendre de la valeur. Il se trouve ainsi à la tête d’un véritable fond d’investissement, puisqu’il vend et achète au nom du client. Les banques privées bénéficient en Suisse d’une situation particulièrement favorable, alliant stabilité économique, indépendance, neutralité politique et législation attractive, à la fois moderne, ouverte et libérale. La sécurité absolue des comptes et le secret bancaire en sont deux des atouts majeurs.

Les métiers de la banque privée

Les filiales des banques suisses ont été les premières à proposer des services de private banking à leurs clients. Il s’agit d’une véritable activité de gérant de fonds, facilitée par les particularités législatives suisses. Au sommet de tout organisme, le banquier privé (private banker) a pour rôle de gérer les patrimoines les plus importants, appartenant à un nombre réduit de clients de confiance. Il possède une excellente connaissance du marché, et met en œuvre tous les moyens de l’entreprise pour servir au mieux les intérêts de ses clients. Sous ses ordres, les gérants de portefeuille de la société s’occupent des patrimoines pour lesquels ils disposent d’un mandat de gestion. Aidés par les équipes d’ingénierie patrimoniale, ils optimisent dans un premier temps la structure des portefeuilles en gérance, et assurent ensuite les placements voulus par leurs clients. Dans une banque privée, les ingénieurs patrimoniaux ne gèrent pas directement les actifs, mais en font l’analyse et cherchent à les structurer de manière cohérente. Il s’agit d’experts fiscaux et juridiques, qui envisageant des stratégies d’optimisation adaptées à chaque cas. Enfin, les responsables du Middle Office jouent un rôle très important au sein de n’importe quelle compagnie privée. Ils dirigent de petites équipes spécialisées, en relation permanente avec les gérants des portefeuilles, et sont chargés de sécuriser les opérations de gestion qui pourraient être décidées. Les responsables du Middle Office sont là pour évaluer au quotidien les risques du marché, et protéger les intérêts des clients de la banque.

jeudi 7 mai 2015

La gestion de votre patrimoine en toute sérénité avec votre banque

Il n'est pas toujours simple de gérer son patrimoine et de le faire fructifier. Cela demande du temps et des compétences, tant d'un point de vue financier que réglementaire et fiscal. Votre banque peut vous assister pour définir votre politique de gestion, et si vous le souhaitez, dans sa mise en œuvre et son suivi.

Effectuer un bilan de son patrimoine

Le gestionnaire de patrimoine de votre banque va vous conseiller et vous accompagner tout au long de votre démarche. Il est important de distinguer deux grandes phases dans le processus qui va conduire à la meilleure solution possible : le recensement précis de votre patrimoine dans un premier temps et son optimisation dans un second temps. Il convient d'établir un état des lieux de la situation financière et patrimoniale le plus précis possible : biens financiers, bien immobiliers, placements, œuvres d'art, bijoux, pierres précieuses.

Proposer son optimisation

Une fois cet inventaire dressé, le gestionnaire de patrimoine va l'analyser en détail afin de déterminer l'orientation à donner à tous les biens. Il va vous assister pour vous aider à déterminer les objectifs en termes de développement du patrimoine et les besoins pour y parvenir. L'analyse va permettre de déterminer le cadre juridique et fiscal le plus adapté. Le choix des différents placements liés à l'optimisation du patrimoine en découlera. La sélection pourra porter sur la vente ou l'acquisition de biens immobiliers, de valeurs ou encore d'assurances. Afin de déterminer la ou les meilleures solutions, le gestionnaire de patrimoine va s'appuyer sur des spécialistes dans différents domaines tels que le juridique, la fiscalité ou l'immobilier. Ce travail d'équipe au sein de la banque va permettre d'explorer toutes les possibilités de développement du patrimoine en faisant appel à des experts de chaque domaine.

Des solutions adaptées pour tous les types de patrimoine

Chaque patrimoine est différent et fait l'objet d'une attention particulière. Les solutions sont adaptées en fonction de chacun. L'optimisation du patrimoine d'un particulier peut passer par un investissement sur un PEA, une assurance-vie, dans l'immobilier… Les SCPI (Sociétés Civiles de Placements Immobiliers) permettent d'investir indirectement dans des programmes immobiliers résidentiels ou d'entreprises, assurant des revenus réguliers et proposant des rendements et une fiscalité attractive. Les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l'Innovation) quant à elles permettent d'accompagner le développement d'entreprises en diversifiant le patrimoine et en bénéficiant d'avantages fiscaux. La gestion du patrimoine d'une entreprise est très différente et fera appel à des produits plus spécifiques. Ils peuvent porter sur des solutions en rapport avec la retraite, la prévoyance et la santé collective des salariés ou encore l'épargne salariale. Des FCP (Fonds Communs de Placement) adaptés, PIVM (Plan d'Investissement en Valeurs Mobilières) ou CIVM (Compte d'Investissement en Valeurs Mobilières), peuvent permettre de constituer une trésorerie à long terme ou de valoriser les bénéfices de l'entreprise. Enfin, un élément important à prendre en compte est la cession ou la transmission de l'entreprise, opération complexe couvrant plusieurs domaines, et nécessitant plus que jamais l'assistance du gestionnaire du patrimoine.

vendredi 1 mai 2015

La gestion de portefeuille pour clients institutionnels

Eu égard à leur statut et à leurs besoins spécifiques, les investisseurs institutionnels ne peuvent objectivement pas se fier à l’environnement rigide des fonds de placements traditionnels. C’est à cet effet que des modes de gestion appropriés dits alternatifs sont aujourd’hui proposés par certaines sociétés de gestion.

Qu’est-ce qu’un investisseur institutionnel ?

Contrairement à ce que l’expression laisse insinuer, un investisseur institutionnel doit être distingué des fonds souverains. En effet, comme leur nom l’indique, ces derniers constituent des avoirs financiers publics d’investissements, autrement dit des fonds d’Etat. Bien au contraire, malgré l’adjectif qui lui est associé, l’investisseur institutionnel reste avant tout généralement un organisme privé, bien que collecteur de l’épargne publique. Plus concrètement, il s’agira ainsi par exemple des sociétés d’investissement en tous genres, des compagnies d’assurances, des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), des fonds de pension, ou encore des fameux «hedge funds » ou fonds de couverture. Eu égard à leur statut de grands investisseurs, les investisseurs institutionnels font souvent appel à des modes de gestion alternatifs pour faire fructifier leurs actifs financiers.

Les différentes stratégies de gestion généralement proposées aux investisseurs institutionnels

Deux catégories de modes de gestion sont généralement proposées par les sociétés de gestion aux investisseurs institutionnels :

-des stratégies dites classiques à variante institutionnelle ;
-et des stratégies dites alternatives.

Les stratégies classiques à variante institutionnelle

Dans ce cadre, les sociétés de gestion proposent généralement trois types de politique de gestion :

-une politique d’investissement dans des actions : le plus souvent, cette ligne de stratégie vise la pénétration des marchés émergents et/ou développés, tant au niveau national qu’international, ou encore les petites capitalisations dans des investissements thématiques de tendance. Outre ces créneaux, les stratégies actions de la plupart des grandes sociétés de gestion visent également désormais de plus en plus les investissements socialement responsables (ISR). En effet, depuis quelques temps ces derniers ont pour ainsi dire de plus en plus la cote. Enfin, il n’est pas rare également que les professionnels de la gestion institutionnelle mise sur la gestion indicielle pour faire fructifier les avoirs de leurs clients ;

-la politique classique d’investissement obligataire : à l’instar de la première méthode, ici les investissements visent également de manière générale l’acquisition d’obligations aussi bien sur le plan mondial que national. Pour ce qui est du premier, les dettes les plus prisées sont celles issues des pays émergents. Généralement, il s’agira d’obligations d’entreprise à haut rendement ;

-enfin, une politique stratégique dite de multiactifs qui permettra aux clients institutionnels de profiter des fruits d’une gestion balancée à rendement absolu.

Les stratégies alternatives

Au titre de cette seconde catégorie par contre, les sociétés de gestion proposent une palette assez exhaustive de stratégies diverses telles :

-la sélection de titres : pour faire simple, il s’agira pour le gestionnaire d’initier des prises de positions (acheteuse ou vendeuse) par rapport à des valeurs mobilières spécialement triées sur le volet et appartenant selon les cas soit au même secteur d’activité, soit tout simplement à la même circonscription géographique ;

-l’arbitrage de convertible : ici par contre, la stratégie consistera dans l’investissement dans des titres obligataires généralement mal cotées sur le marché bien que convertibles en actions. L’astuce ici réside dans l’acquisition de l’obligation convertible dans un premier temps puis ensuite la mise en vente simultanée et surtout à découvert de l’action sous-jacente;

-la « high frequency statistical arbitrage » : dans ce cadre, la tactique consistera tout simplement une fois de plus dans une prise de position décalée et auto-prédictive par rapport au cours des titres cotés. Eu égard au poids financier des investisseurs institutionnels, ce type stratégie de « poker » permet en effet bien souvent de générer des profits substantiels par rapport à la baisse ou la hausse des cours en vigueur.